Primum non nocere… Qu’un acte chirurgical puisse laisser une trace douloureuse jette une ombre sur cet adage censé fonder la pratique médicale et ancrer son éthique première… Il est d’autant plus surprenant que la médecine ne s’intéresse à cette situation douloureuse chronique paradoxale que depuis quelques années seulement. Mettre en lumière les connaissances acquises dans ce domaine devenait d’autant plus urgent auprès de tout soignant confronté aujourd’hui à une requête légitime des patients : pourquoi et comment un acte chirurgical, attendu comme salvateur, peut-il laisser une cicatrice inacceptable ? C’est dans cet esprit que les contributeurs francophones à ce nouvel axe d’intérêt clinique majeur vous invitent à cheminer au travers de cet ouvrage.
Cet article a été modifié le 17 février 2016